lundi 15 septembre 2014

Bouger : rando du rocher de la Madonuccia (ou la rando de l'angoisse)

Le début de cette rando, on le connaît bien puisqu'on l'avait déjà fait deux fois en raquettes (en hiver donc). Mais sans la neige, on ne connaissait pas du tout.

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Je fais ici une parenthèse pour envoyer nos amis randonneurs sur le site geoportail qui permet, gloire à lui, d'afficher les cartes IGN du coin et de calculer les kilomètres d'un chemin qu'on peut lui indiquer en cliquant sur la carte !
Précieux ! Trèèèèès précieux quand on veut savoir combien de temps va durer la rando.
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On part donc avec le super porte-bébé de montagne (et celui de Maman A Dit dans le sac au cas ou) et des vêtements un peu plus chauds que la dernière fois vu qu'on s'était lééégèrement caillé.
Bien nous en a pris, en haut il faisait 13 degrés !

Le début de la rando, on connait donc, il faut monter jusqu'aux bergeries puis jusqu'au rocher de la Madonuccia. Mwoui alors vous êtes gentils, mais le rocher...le rocher...c'est à dire qu'il y'a plein de rochers en haut ! On fini par trouver ce qui semble être le bon et après, la carte IGN papier nous dit de continuer un peu plus bas.
Bon alors à droite ça ne mène nulle part sauf dans les arbres. Allons voir à gauche. Ah bah non, ici aussi le chemin s'arrête.
Coupin suggère que le chemin se trouve un peu plus bas et propose de couper un moment à travers la forêt pour retomber dessus. Vu que c'est lui qui a regardé la carte, je le suis.

QUELLE ERREUR !
À partir de là, la rando se transforme en mortelle descente de la mort qui tue à travers la forêt qui te griffe les mollets rapport à ce que ça fait longtemps qu'elle n'a pas eu un promeneur à se mettre sous la dent !
Fort heureusement, La Muse pionce tranquille dans son porte bébé et les bâtons sont d'un énorme secours tellement ça descend comme ça dans cette p*tain de forêt de m*rde quand est-ce qu'on en sort de ce truc làààà ? Au secouuuuuurs !

Visant une éclaircie dans le feuillage, on sort enfin du sous bois pour se rendre compte que ah oui tiens on ne sait PAS DU TOUT où on est ! Y'a un pylône électrique, y'a peut-être un chemin pour y accéder pour la maintenance ? Que nenni ! Ou alors on n'a pas trouvé...
Coupin demande si je veux faire une pause rapport au fait que c'est moi qui porte les 7 kg de Muse sur le dos mais voyant le ciel se couvrir, je propose de continuer. "Je préfère être fatiguée et en bonne santé que de toute façon fatiguée et malade demain."

Retour dans la forêt de l'angoisse mais pour quelques temps seulement puisqu'on retrouve un semblant de chemin qui, il faut bien le dire, n'est FRANCHEMENT pas bien entretenu ! Y'a du bois coupé partout et même pas de balisage !
On arrive finalement en bas, avec les genoux en compote, pour se rendre compte qu'en fait on était dans un lieu de déboisement pour récolte de bois de chauffage. Ce que nous avons pris pour un chemin était en fait simplement le passage de la monstrueuse machine qui coupe le bois.
Au détour d'un bâtiment tellement neuf qu'il fait tâche (il semblerait que ça soit les ponts et chaussées), on trouve un panneau qui indique justement la rando qu'on voulait faire.

Juste qu'elle était sur l'AUTRE versant de la colline !

Puisque c'est ça, la prochaine fois, on la fera en sens inverse cette rando. Mais dans longtemps hein, parce que là tout de suite on est un peu vaccinés de l'endroit.

Aucune photo de cette rando ? Ben non, toute la première partie on s'est dit "on prendra les photos après, cette partie là on connaît" sauf que lors de la deuxième partie, y'avait rien à voir que le maquis Corse qui a bien manqué de nous tuer plusieurs fois alors tu penses, on n'a pas franchement voulu garder de souvenirs !

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